Mémoires de la Forêt, tome 2

Mémoires de la Forêt, tome 2 : Les Carnets de Cornélius Renard de Mickaël Brun-Arnaud

Plongez avec délice au cœur de la forêt de Bellécorce et de sa librairie pas comme les autres avec le deuxième tome de Mémoires de la Forêt : Les Carnets de Cornélius Renard, écrit pas Mickaël Brun-Arnaud et illustré par Sanoe, aux éditions École des Loisirs.

Genre

Roman Jeunesse

Résumé

L’automne approchant à grand pas à la forêt de Bellécorce, tout le monde se prépare à célébrer les festivités de Yule et ses longues soirées au coin du feu. Rien ne semble perturber la quiétée du lieu jusqu’à qu’une terrible nouvelle s’abatte sur Archibald Renard.

Célestin Loup, un nouveau client fraîchement débarqué d’une autre ville, prétend, documents à l’appui, que le librairie n’est pas le propriétaire de la librairie léguée de générations en générations. Contraint de quitter cet endroit qui l’a vu grandir et s’épanouir, Archibald décide avec l’aide de son neveu Bartholomé de résoudre ce mystère grâce à des carnets que son grand-père Cornélius a disséminé aux quatre coins de Bellécorce.

Loin de se douter de ce qui les attend, cette incroyable aventure leur permettra de faire des rencontres improbables et les conduira aux cœurs de secrets enfouis depuis des années…

Mémoires de la Forêt, tome 2 – Chronique

Les mots manquent pour exprimer la beauté de cette histoire. Ce deuxième tome est un vrai voyage entre des univers différents et des idées parfois excellentes. L’auteur mélange tous les éléments qu’il apprécie et nous les partage à travers les aventures de nos héros. Une aventure semée d’embûches et de rebondissements conclue par un gourmand carnet de recette à la fin.

Cette série nous procure une multitude d’émotions, passant des sourires aux larmes en seulement quelques pages. Comment rester de marbre face à l’histoire de Cornélius aussi belle que triste ? La maladie d’alzheimer  est toujours mise en valeur avec douceur, d’une manière différente par rapport au précédent tome.

Les pages défilent révélant à l’instar du premier volume un univers gourmand, chaleureux et cocooning. Chaque personnage a sa propre histoire à la fois touchante, amusante ou mystérieuse. Chacun a sa place et son rôle à jouer, de la plus petite souris, au plus grand mammifère des bois. Mickaël Brun-Arnaud chérit ses petits compagnons et cela se sent.

L’auteur aborde des thèmes si actuels et si parlant à chacun d’entre nous. Le sens du pardon, le poids des secrets, les non-dits ou encore l’affrontement de ses peurs… tant de sujets abordés avec douceur et compassion. Il montre bien que la communication est la base de tout, elle évite les regrets, les incompréhensions, les disputes et colères inutiles. Cette histoire est une ode au vrai sens de l’amitié et de la famille, le tout accompagné d’une pointe d’innocence à travers des protagonistes tels que Ferdinand Taupe.

La plume de l’écrivain est unique et belle, agrémentée de jolies références littéraires et d’illustrations chaudes et réconfortantes. Cette série sort vraiment du lot par rapport à d’autres livres. Il apporte un vrai plus à la littérature jeunesse. Ses prix littéraires sont amplement mérités. Son univers est poétique, tendre et mélancolique.

Au même titre que le premier volume, un enfant ne ressentira pas toutes les nuances de ce récit, sa profondeur et son émotion. Il lui faudra grandir pour discerner ce qui se cache derrière la quête d’Archibald. Ces livres sont à destinations des grands enfants, des rêveurs, des lecteurs à la recherche de douceur et de tendresse dans un monde difficile tel que le nôtre.

Conclusion

A nouveau, un seul mot vient à l’esprit « waouh ». Une pure merveille, une pépite, une suite réussie avec brio. Meilleur que le précédent volume, ce livre sera conquérir les cœurs et les esprits grâce à son univers gourmand, chaleureux et cocooning. Émotion, poésie, tendresse, mélancolie… Un savoureux mélange mettant en valeur une plume unique, belle et de nombreux sujets de société. Une vraie ode à la famille, l’amitié et à l’amour.

Citation

– […] Peu importe la cabane dans laquelle tu trouveras refuge, je te retrouverai. Je t’en fais la promesse.

A lire également

Laisser un commentaire