Kaguya, Princesse au Clair de Lune adapté par Alice Brière-Haquet et illustré par Shiitake
Découvrons les contes traditionnels japonais à travers ma petite chronique Kaguya, Princesse au Clair de Lune adapté par Alice Brière-Haquet et illustré par Shiitake, aux éditions nobi nobi !
Une petite douceur !
Partie I : À la découverte de l’album
> La couverture
Admiratrice et adepte des illustrations de Shiitake (je vous invite à découvrir d’autres de ces projets en cliquant sur les deux liens suivants : Yôsei, dans le secret des fées, Yôsei, le cadeau des fées, Yôsei, L’essence des fées et Yôsei, La magie des fées d’Alice Brière-Haquet et Shiitake et Contes Merveilleux par Shiitake), cette couverture est un énorme coup de cœur. Nous retrouvons toutes les caractéristiques de cette illustratrice : une jeune femme très féminine et des détails magnifiques. Ce dessin mêle douceur, poésie et évasion avec délice et nous donne envie de nous plonger à l’intérieur de l’ouvrage.
> Description narrative et compagnies
Le genre de cet album est le merveilleux puisque nous avons affaire ici à un conte.
À la fin du livre, vous pourrez découvrir deux petites biographies de Shiitake et Alice Brière-Haquet, ainsi qu’une légende de certains mots employés, les origines du conte et les coulisses des illustrations.
Le saviez-vous ?
Kaguya, Princesse au Clair de Lune est adapté du conte original japonais intitulé Taketori Monogatari qui signifie « Le Conte du Conteur de Bambou », connu aussi sous un autre nom Kaguyahime signifiant « Princesse Kaguya ». Ce conte serait l’un des premiers contes japonais mais les origines sont incertaines. Il est possible que le premier écrit remonte au début du IXe siècle.
> Résumé
Il y a bien longtemps, un marchand pauvre dont la fonction est de couper du bambou est attiré par un bambou brillant intensément. À l’intérieur, il y découvre une petite fille aussi grande que trois grains de riz. Ils décident alors de l’élever comme sa fille et de l’appeler Kaguya…
Plus elle grandit, plus sa beauté fascine. Nombres de prétendants veulent l’épouser mais elle refuse constamment. Un jour, cinq prétendants réclament sa main avec insistance. Alors pour les départager, elle leur confit la mission de lui ramener un objet sacré. Celui accomplissant sa mission avec brio pourra en faire sa femme.
Mais si ses refus et ses missions n’étaient que pour masquer sa véritable nature céleste et son impossibilité à connaître l’amour sur Terre ?
Partie II : Mon Avis
Points positifs
> Le récit
Ce conte est bien trop court, nous en demandons davantage. De nombreux sentiments se mélangent durant cette lecture, à la fois de la douceur, de la poésie, de la tristesse et de la mélancolie. Il permet également d’apprendre des croyances et légendes du pays, puisque ce livre ne se contente pas de transcrire une seule histoire mais en mélange quelques-unes. De plus, il donne des explications sur le pourquoi de la signification du Mont Fuji (Japon) d’une magnifique manière. Un doux ouvrage.

> Les personnages
Kaguya exprime énormément de douceur et de beauté, tandis que les autres protagonistes font principalement office de décors à l’histoire.
> Les illustrations
De très belles couleurs et illustrations défilent au fil des pages. Nous retrouvons le coup de crayon caractéristique de Shiitake, bien que des dessins sont moins précis par rapport à d’autres.
Points négatifs
Ce livre est bien trop court pour pouvoir donner un avis très détaillé mais je n’ai aucun point négatif.
Conclusion
Une ode à la poésie et à la douceur. Beauté, mélancolie et tristesse sont les maîtres mots de ce conte aux belles illustrations. Un livre pour tous les amoureux de la culture japonaise à lire seul ou en famille.
Note : 5/5
Citation tirée de l’album
D’une beauté noble et délicate, elle semblait posé là comme l’un de ces pétales qui voltigeaient dans le printemps. Un souffle de vent lui fit lever la tête et ses yeux grands yeux bleu nuit croisèrent un instant ses propres yeux à lui.