Les Aigles de Vishan Lour de Pierre Bottero

Bonjour à toutes et à tous !👋🏻

Je remercie l’opération Masse Critique Privilège et la maison d’édition Rageot de m’avoir permis de lire Les Aigles de Vishan Lour de Pierre Bottero.

Pierre Bottero est l’un des grands auteurs de la fantasy française. Il est connu principalement pour ses livres autour de Gwendalavir : La Quête d’Ewilan, Les Mondes d’Ewilan, Le Pacte des Marchombres… Décédé d’un accident de moto en 2009, Les Aigles de Vishan Lour est un petit roman retrouvé par Claudine Bottero. Grâce à la préface écrite par cette dernière, nous apprenons qu’il s’est inspiré du jeu Donjon et Dragons dans lequel Claudine jouait une voleuse nommé Plume et lui un noble chevalier.

Comme doivent le savoir certains de mes lecteurs, j’ai déjà lu La Quête d’Ewilan et Les Mondes d’Ewilan, il y a plusieurs années. À l’époque, j’avais adoré. Cet été, j’ai essayé de relire l’intégral La Quête d’Ewilan mais je n’arrivais pas à être autant transportée… Soit, ce n’était pas le bon moment pour le lire, soit mes goûts ont changé avec le temps. Néanmoins, lorsque j’ai reçu le mail m’informant que je pouvais tenter ma chance pour remporter un livre écrit par cet auteur, je n’ai pas longtemps hésité.

Penchons-nous à présent sur le livre.

Ce fut une excellente lecture, je ne suis pas déçue.

Le genre prédominant est la Fantasy. Décortiquons les sous-genres perceptibles. Nous retrouvons de la high fantasy (un monde totalement fictif et imaginaire), de la medieval fantasy (le cadre s’inspire du Moyen-Âge) et de l’epic fantasy (un groupe de héros doit sauver le monde).

Nous sommes en point de vue omniscient. Nous connaissons tous les sentiments, les actions passées et les pensées des personnages. Durant les premières pages, nous suivons les deux héros principaux en alternance, puis ils finissent par se rencontrer.

La couverture représente parfaitement les éléments les plus importants de l’histoire : Plume et les rapaces. Pour ma part, j’apprécie beaucoup cette première de couverture. Elle me fait beaucoup penser à un petit livre de poésie que je possédais petite. Il émane un sentiment de liberté, de légèreté et de poésie.

Résumé :

Plume

Jeune voleuse, elle est le chef des Ombres. Lors d’une mission au palais, elle rencontre un jeune homme nommée Estéblan en difficultés. Ce concours de circonstances lui obligera à faire un choix.

Estéblan

Jeune écuyer des Chevaliers du Vent, il accompagne ces derniers afin de rendre visite au roi mais ils sont attaqués. Il y fait alors la connaissance de Plume. Peut-il vraiment lui faire confiance ?

Tout deux épris de liberté, Plume et Estéblan sont loin de se douter que leur différence deviendront une force…

Points positifs de l’histoire :

Nous retrouvons la plume et l’univers de Pierre Bottero. Il est resté fidèle à lui-même. Dès les premières pages, j’ai rapidement été transportée dans son monde. Malgré la petite taille du roman, l’histoire est fluide et bien menée. Il se lit facilement et rapidement. Le livre est bien trop court, nous voulons en savoir et en découvrir plus. Le fait d’incorporer des rapaces à son récit est une riche idée. Ils ne sont pas seulement des éléments du décor, ils deviennent des personnages à part entière. La notion de vol est mis en évidence de manière à nous faire réfléchir. Nous sentons que ce récit n’est pas totalement achevé. Était-ce une ébauche pour une future histoire ou un début de roman qu’il comptait poursuivre plus tard ? Il est triste de lire un livre en sachant qu’il n’y aura pas de suite étant donné la mort de l’auteur. Néanmoins, cela laisse place à une grand part d’imagination. Sans doute verrons-nous des fanfictions dans les prochaines semaines ?

Points négatifs de l’histoire :

Je n’ai aucun point négatif à vous faire part, à mon sens.

Les personnages principaux :

Plume : jeune voleuse, elle est le chef des Ombres. Ses talents lui permettent de passer inaperçue et de voler les objets les plus convoités.

Estéblan : jeune écuyer, il rêve de voler sur les puissants aigles et de devenir un grand chevalier.

Points positifs des personnages :

Nous retrouvons le caractère et le style des personnages de fantasy de l’écrivain. Les deux personnages sont intéressants. Plume et Estéblan sont très différents de part leur passé mais aussi très ressemblant. Leur complémentarité leur permet de s’entraider. Cela m’a beaucoup fait pensé à Ewilan et Salim dans La Quête d’Ewilan, ils sont dissemblables mais ne peuvent pas se passer l’un de l’autre.

Plume est une héroïne que j’apprécie beaucoup. Elle est intrépide et courageuse. Malgré son jeune âge, elle est mature. Elle est très similaire à Ellana. Comme le mentionne Claudine Bottero, nous pouvons la voir comme une ancêtre de la marchombre. Estéblan m’a semblé plus effacé, l’histoire se centrant principalement sur Plume. Les liens unissant les deux protagonistes à des rapaces sont plaisants. Partageant le même amour des oiseaux, cela permet de les unir rapidement.

Points négatifs des personnages :

Ne sachant pas dans quelles circonstances et le pourquoi de ses écrits, les points que j’aborde ci-dessous ne sont pas des points négatifs à mon sens.

Le texte étant très court, le passé et les personnages sont effleurés. J’aurais aimé en découvrir davantage, connaître en profondeur leur enfance, leurs véritables pensées. Et surtout continuer à suivre ces deux compagnons et explorer d’autres contrées avec les rapaces.

Conclusion :

Une excellente petite nouvelle à découvrir pour les amoureux de Pierre Bottero. Tous les ingrédients étaient réunis pour en faire une très belle saga, mêlant amitié et rebondissements dans la continuité de ses précédentes séries. La courte taille du récit est parfaite pour faire découvrir la plume de l’écrivain et donner envie d’aller explorer ses autres œuvres fantasy.

Note : 5/5

Citations tirées du livre :

« Les auteurs sont les passeurs, leurs livres les portes qu’ils nous proposent de franchir. » Pierre Bottero

– Tu l’as volée ? L’indignation faisait tout à coup vibrer sa voix et il repoussa du plat de la main les restes du poulet et le quignon de pain survivant. Le sourire de Plume disparut. – Les états d’âmes sont plus faciles quand on a le ventre plein, n’est-ce-pas ? – Que veux-tu dire ? – Simplement que chez certains les convictions morales ne se font entendre que lorsque l’estomac se tait. Ce n’est pas une attitude que j’apprécie. Un peu trop lâche à mon goût. Estéblan devint écarlate. – Je… je… – Bien dit ! C’est également ce que je pense.

Bonne lecture !📚

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