Le Monde de Narnia, tome 1 : Le Neveu du magicien de C. S. Lewis
Croyez-vous que nous soyons les seuls êtres vivants dans l’Univers ? Et si je vous disais qu’un autre monde existe et s’apprête à prendre vie ? Découvrez Le Monde de Narnia, tome 1 : Le neveu du magicien de C. S. Lewis, aux éditions Gallimard.
Un agréable moment de lecture.
Partie I : À la découverte du roman
> La couverture
La version présente ci-dessus est celle l’intégrale.
La couverture représente très bien l’idée que l’on peut se faire d’Aslan. D’ailleurs, il ressemble fortement à celui de l’adaptation cinématographique. Il émane de cette illustration sagesse et majesté. Le drakkar visible dans son œil n’est pas sans rappeler l’un des volumes de la saga.
> Description narrative et compagnies
Le genre prédominant est la Fantasy. Si nous souhaitons être plus précis, nous pouvons le ranger dans la low fantasy. La low fantasy est un sous-genre de la Fantasy dans lequel le monde réel est relié à un monde imaginaire par des objets (armoire, bague, boîte à musique…).
Une personne extérieure à l’histoire, le narrateur ou un conteur, nous raconte les aventures de Digory et Polly dans le Monde de Narnia.
Avant de commencer la lecture du roman, nous découvrons une illustration, ainsi que d’autres visibles au début de chaque chapitre.
> Résumé
Entre Polly et Digory un profond goût pour l’aventure est née. Alors lorsqu’un tunnel conduisant à une maison hantée attisent leur curiosité, ils décident de s’y rendre.
Cependant, cette porte est loin de mener à une maison abandonnée mais dans la pièce interdite de l’oncle Andrew, un homme aussi fou qu’opportuniste… En la franchissant, les deux aventuriers sont bien loin de s’imaginer les obstacles avenirs… car bien malgré eux, les enfants sont embarqués dans un autre monde aussi mystérieux que dangereux…
En ressortiront-ils indemne ?
Partie II : Mon Avis
Points positifs
> Le récit
La fait qu’une personne extérieur raconte l’histoire rend l’écriture vivante. Nous avons l’impression que l’auteur s’adresse à nous. Nous sentons que derrière la fiction, l’écrivain souhaite apporter des valeurs rendant à son récit un aspect moralisateur. Ce premier volume peut être considéré comme un conte moderne, puisque les contes ont souvent cette volonté d’éduquer les jeunes générations à travers la magie.
Il est particulièrement appréciable de découvrir de quelle manière Narnia a vu le jour. En comparant l’œuvre originale à l’adaptation cinématographique, il est intéressant de comprendre le pourquoi du réverbère et la manière dont la Sorcière Blanche, Jadis, a investi Narnia.
La réécriture de certains passages de la Bible, notamment lorsque Digory cueille une pomme ou la représentation indirecte de Dieu à travers Aslan montre la forte influence de la religion sur l’écrivain et propose une revisite plaisante et enrichissante.
> Les personnages
L’écrivain cherche à travers chaque personnage à apporter des valeurs. Digory, le côté négatif de l’impulsivité mais aussi certaines valeurs comme l’honnêteté. L’oncle Andrew représente sans difficultés l’opportunisme. Il est capable de sacrifier les autres, utiliser les animaux comme cobaye sans considération… L’écrivain montre que l’ambition peut conduire à des actes négatifs. La sorcière est la personnification parfaite de « méfier vous des apparences » car elle est aussi belle que cruelle.
Points négatifs
> Le récit
Selon moi, aucun point négatif n’est présent.
> Les personnages
Il faut reconnaître que Polly reste un peu effacée par rapport à Digory.
Conclusion
Un grand classique de la Fantasy à découvrir que l’on soit petit ou grand. La plume particulière de C. S. Lewis nous transporte facilement dans un univers mêlant magie, apprentissage et aventure sans l’intervention d’aucun objet.
Note : 4,5/5
Citation tirée du livre
– Chères créatures, retenti la voix joyeuse d’Aslan, je vous offre à jamais la terre de Narnia. Je vous offre les bois, les fruits, les fleuves. Je vous offre les étoiles et je vous offre ma personne. Les Bêtes muettes, celles qui n’ont pas été élu par moi, sont également vôtres. Sachez les traiter avec bonté et les protéger, mais ne retombez pas dans leur état, sans quoi vous seriez de nouveau privées de parole. Car tel est l’état originel à partir duquel vous avez été conçues et auquel vous pouvez revenir. Tâchez donc de l’éviter.