De la prison à la louange de Merlin Carothers
Découvrez De la prison à la louange de Merlin Carothers, un livre autobiographique faisant référence à une vision de la spiritualité et de l’univers de la religion chrétienne.
Partie I : À la découverte de l’autobiographie
> La couverture
La signification de la couverture laisse songeur. Un lecteur suppose que les traits gris représentent les barreaux d’une prison et l’éclair rouge, la louange les détruisant. Si vous avez d’autres suggestions, n’hésitez pas à les partager.
> Description narrative
Ce livre est une autobiographie écrite par un américain.
> Biographie
Ancien parachutiste et expert en sabotage durant la Seconde Guerre mondiale, Merlin Carothers (1924-2013) nous plonge directement à l’époque de son arrestation pour désertion et vol, à l’âge de dix-neuf ans. Jeune homme en quête de sensation forte, alcoolique, trafiquant au marché au noir, escrocs, habile aux jeux et athée, rien ne le prédispose à mener une carrière de pasteur puis aumônier militaire.
Sa vie le conduira sur des sentiers inattendus afin de découvrir le vrai sens de la louange : remercier Dieu dans toutes les situations qu’elles soient positives ou non et accepter de ne pas gérer sa vie.
Partie II : Mon Avis
La plume de l’auteur est plaisante. Merlin Carothers ne se contente pas d’une simple autobiographie. Il y incorpore des dialogues, rendant son texte vivant. Nous n’avons pas le sentiment de découvrir la vie d’un homme mais un roman au point de vue interne. Une écriture fluide et se lisant rapidement. De petite taille, il peut s’emmener partout.
Ce livre nous remet en question sur de nombreux sujets et nous montre la nécessité d’apprécier chaque contrainte du quotidien (se lever le matin, aller travailler, nettoyer sa maison…) car certaines personnes n’ont plus la chance et les capacités de le faire. De ce fait, cela permet de relativiser sur nos projets considérés parfois comme insurmontables, alors qu’il n’en est rien.
Il est intéressant de suivre le parcours de cet homme et d’apprendre les secrets de la louange. Effectivement, nous pouvons ne pas être en accord avec certaines interprétations mais ceci reste de l’ordre des idéaux et des croyances.
Nous pouvons séparer ce livre en trois parties. Une des parties nous permet de découvrir les éléments l’ayant conduit à croire en Dieu et à devenir pasteur, puis aumônier militaire. Une autre a pour but d’expliquer le sens de la louange et de changer notre perception.
Je n’ai cependant pas apprécié une partie se situant à peu près au milieu du livre. Nous nous posons beaucoup de questions souvent sans réponse. À savoir : que signifie « parler en langue » ? Nous le comprenons qu’après plusieurs pages. De ce fait, ceci crée une gêne à la lecture. Est-il possible d’entendre et comprendre une langue n’existant pas sur Terre ? Est-il rentré dans une secte ? Comment peut-on être soudainement submergé par l’amour ?
De plus, Merlin Carothers emploie des termes religieux incompréhensible pour un novice, tels qu’« avoir sa propre Pentecôte » ou « baptême dans le Saint-Esprit”… L’éditeur ou l’auteur aurait pu mettre en place un astérisque ou expliquer brièvement entre parenthèses. Il faut avoir le dictionnaire ou internet à portée de main.
Conclusion
À découvrir que l’on soit pratiquant ou non, croyant ou non. Au-delà de l’aspect religieux, de vrais valeurs positives sont enseignées dans ces pages. Une lecture à mettre entre toutes les mains, sauf aux enfants du fait de certains passages dont le sens reste flou.
Citations tirées du livre :
Comme l’a dit C. S. Lewis : la meilleure ruse de Satan est de convaincre le monde qu’il n’existe pas.
Le lendemain matin, j’étais assis sur le bord de mon lit, lorsque j’entendis une voix : – Que fais-tu ? – J’étais en train de me dire : « Si seulement je n’étais pas obligé de me lever ! » […] l’Esprit reprit : – Tu devrais être reconnaissant que ce soit maintenant le moment de te lever. […] Le lendemain matin, en m’éveillant, la première chose qui me vint à la pensée fut mon gros orteil droit. J’entendis : – Regarde si tu peux le bouger. […] – Es-tu reconnaissant de pouvoir le remuer ? – Oui, Seigneur. – Maintenant, essaie ta cheville. Es-tu reconnaissant ? […] – Et maintenant, ton genou. […] Maintenant, regarde si tu peux t’asseoir […] te lever […]. Regarde toi dans le miroir.[…] Maintenant dis quelque chose. […] Es-tu content de pouvoir parler en entendre ? – Oui, Seigneur. – Mon fils, parce-que je t’aime, je vais t’enseigner à dire merci pour toutes choses. Tu peux apprendre de cette leçon là où tu es – ou bien je peux te faire retourner au lit et t’immobiliser là, dans l’incapacité de bouger, de voir ou d’entendre, jusqu’à ce que tu aies appris cette leçon.