Les ailes d’émeraude, tome 1 d’Alexiane de Lys

Amour, capacité physique hors du commun et suspens sont au rendez-vous dans le prix de l’imaginaire 2014, Les ailes d’émeraude, tome I de Alexiane de Lys, aux éditions Nouvelles Plumes.

Un énorme coup de cœur !

Partie I À la découverte du roman

> La couverture

En fonction de la maison d’édition J’ai Lu et Nouvelles Plumes, la couverture n’est pas la même. Celle que je possède provient des éditions Nouvelles Plumes. Avant même d’avoir commencé la lecture du roman, nous nous doutons qu’elle représente Cassiopée. Cette proposition est proche de la description de l’auteure et parfaitement choisie.

> Description narrative

Nous sommes en point de vue interne. Nous suivons les pensées et les aventures de Cassiopée.

Le genre prédominant est la Fantasy. Plus précisément, nous évoluons dans de l’urban fantasy. Sous-genre de la fantasy, dans lequel des êtres différents vivent et se mélangent parmi les simples communs des mortels. L’histoire se passe dans une ou plusieurs villes. Ces êtres dotés de capacités hors normes sont regroupés dans des organisations ou groupes secrets.

> Résumé

Orpheline, Cassiopée vit à Philadelphie avec d’autres enfants. Âgée de dix-huit ans, elle décide de quitter l’orphelinat le jour de son anniversaire. Libre de ses mouvements, les jours passent et le sentiment d’être suivie ne la quitte plus.

Un soir, elle se fait agresser par deux hommes. Sauvée de justesse grâce à l’intervention d’un jeune homme nommé Gabriel, cette rencontre va la changer, aussi bien physiquement que mentalement.

En vérité, elle est une Myrme, une jeune femme possédant des ailes et des sens surdéveloppés. Mais la sécurité de ce peuple est précaire car la menace rôde. Les Narques, clan ennemi, cherchent désespérément à mettre la main sur quelque chose et veulent contrôler l’humanité.

Secrets, mensonges et amour, Cassiopée ne sera plus jamais la même.

Partie II : Mon Avis

Points positifs

> Le récit

L’histoire est fluide, écrit simplement et additif. L’univers est bien mené, une fois le livre ouvert, nous ne pouvons plus le lâcher. Le rebondissement et le suspens sont au rendez-vous. Nous sommes surpris à plusieurs reprises. L’humour présent est agréable à suivre au fil des pages, notamment les joutes verbales entre l’héroïne et sa conscience (conscience au caractère bien acéré), et rend le récit vivant.

Les lois et les règles créées concernant les Myrmes sont intéressantes. L’auteure a su apporter des descriptions précises et cohérentes. Les descriptions, en particulier le village de Tornwalker, sont plaisantes à découvrir. Malgré la simplicité du village entre ses chalets, sa forêt et la neige à perte de vue, Tornwalker a su me séduire. Les critères afin d’être dans la capacité de voler sont excellents et correspondent bien au sens propre comme au sens figuré de « l’amour donne des ailes ».

En lisant d’autres avis de lecteurs, nous pouvons en effet reconnaître des ressemblances plaisantes avec d’autres séries connues, notamment Divergente de Véronica Roth. Dans cette trilogie, différentes factions sont représentées : les sincères, les audacieux, les altruistes, les érudits, les fraternels et les divergents, ceux possédant plusieurs aptitudes. Dans Les ailes d’émeraude, nous retrouvons un peu ce concept. Le peuple est divisé en fonction d’un sens développé : l’audition, la vue, l’odorat… Et ceux ayant plusieurs Sens Phare, les Siléas.

Selon moi, ce livre pourrait être aisément adapté en film, il obtiendrait un franc succès.

J’ai adhéré à l’histoire d’amour. Ce roman ne présente pas une romance enfantine ou érotique. Rien n’est précipité, excepté, selon moi, un événement inattendu présent à la fin. La relation est touchante, bien qu’au début, la situation entre eux soit bien compliquée. Leurs joutes verbales apportent beaucoup d’humour et rendent leur rencontre adorable.

Les personnages

Cassiopée est un personnage coup de cœur. Elle est attachante malgré son tempérament volcanique. Bien qu’elle vacille entre maturité et immaturité dues principalement à son âge, elle mûrit au fil des pages.

Deuxième personnage coup de cœur, Gabriel. L’arrivée de Cass dans sa vie va révéler un autre côté de sa personnalité. L’auteure a bien travaillé ses différentes facettes. Il dégage une sorte de sécurité, aussi bien pour le lecteur que pour l’héroïne. Néanmoins, vers la fin, nous prenons conscience qu’il cache une grande part d’ombre, de mystère et de secrets.

Le couple principal marche à merveille. Leur caractère s’accorde très bien. On ne peut pas se passer d’eux. Nous nous prenons également d’affection pour les quatre mousquetaires, Saphira et même pour Isha, ils sont très attachants et drôles. Ils permettent à Cass de se sentir moins seule, comprise. Grâce à leur rencontre, elle découvre l’amitié.

Points négatifs

> Le récit et les personnages

Je n’en ai aucun.

Conclusion

Un excellent premier tome laissant présager une suite intéressante. Un univers très bien mené et additif. Une fois le livre ouvert, il est impossible de le fermer. Des personnages attachants et une dose d’humour garantie. Un premier prix de l’imaginaire réussi.

Note : 5/5

Citations tirées du livre

Je n’ai plus envie de me séparer de lui, quand il y a trop de distance entre nous, je ressens comme un vide. Il ne cesse de passer une main dans mes cheveux alors qu’il m’embête gentiment. Et moi je ris. C’est troublant de se sentir aussi bien et aussi proche d’une personne que l’on connaît à peine. Et pourtant c’est mon cas. Il s’arrête de parler un moment et reprend doucement. – Tu as raison, je ne t’ai pas regardée cette nuit, mais ce matin, si. Et… je n’ai jamais été aussi heureux de voir quelqu’un parasiter mon lit. Il fait une petite pause. – Je n’osais plus bouger parce que tu avais un bras passé autour de moi et je ne voulais pas que tu l’enlèves. Je n’ai jamais ressenti ça pour personne. La plus belle déclaration d’amour du monde n’aurait pu égaler celle-ci.

Il lâche la suite à toute vitesse, comme s’il avait peur de regretter ses paroles en cours de route : – Je me sens bien en ta présence, mieux qu’avec n’importe qui. Et je n’ai pas envie que ça cesse.

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